Avec ses créations Stone Paris, Marie Poniatowski a encanaillé la joaillerie de sa patte rock et follement parisienne. Pour Jane de Boy, la créatrice ouvre sa boîte à souvenirs spécial Noël…
Ou fêtez-vous Noël cette année ?
Comme chaque année, nous partons à Marrakech chez mon père dans la maison familiale… On s’y est marié, on y fête Noël, c’est vraiment notre 2ème pays … c’est magique et drôle à la fois de fêter Noël dans un pays qui n’a pas la même culture ni la même religion. On emmène chaque année toutes nos décos de Noël dans les valises car là-bas il n’y a rien ! Le sapin est tout fin, les arbres sont différents, il y a vraiment un côté exotique que j’aime.
Que vous inspire cette fête ?
J’aime l’idée de la transmission. C’est une fête donc un prétexte idéal pour se retrouver autour d’un bon dîner. J’aime bien mélanger la famille avec nos amis et surtout faire des cadeaux à tout le monde. Je pense que c’est LE moment dans l’année où l’on essaye de faire plaisir aux autres.
Votre meilleur souvenir ?
Il y a 13 ans, lorsque Tess (fille de Marie Poniatowski, ndlr) avait 4 ans mon père s’est déguisé en Père Noël. Il est arrivé du fond du jardin dans une carriole tirée par un âne. Tess était fascinée, je me souviens encore de son émerveillement. Ce fut la seule fois : les autres années, on s’est fait griller… !
Et le pire ?
Sans doute, comme tous les enfants de parents divorcés, je dirais les premiers Noël où nous n’avions pas nos parents ensemble. J’ai vraiment repris goût à Noël lorsque j’ai eu ma fille.
Le cadeau que vous aimez offrir ?
J’adore offrir des cadeaux et je dois dire que je me donne beaucoup de mal. Évidemment, je suis très bijoux : pour mon mari, je vais chez Chrome Hearts, dont il est fan, et pour Tess, je choisis des bijoux de ma collection Stone Paris en fonction de son âge et ses envies. Sinon, j’essaye de personnaliser au maximum. Les sweats de Maison Labiche sont une bonne option pour cela…
Celui que vous aimeriez recevoir ?
Cette année, j’ai flashé sur le livre Yves Saint Laurent, the Impossible Collection des Editions Assouline.
Votre gourmandise ?
A Noël, je craque pour les marrons glacés, mais ma vraie passion c’est la fondue au fromage. J’aime bien l’idée de ne pas tomber dans les clichés gastronomiques et de se faire plaisir avec ce qu’on aime vraiment…
Quel rapport avez-vous avec les décos de Noël ?
Mon fantasme absolu pour les fêtes, c’est de créer un monde féérique rempli de décorations de Noël. Champignons, faon, père Noël, villages de Noël… tout doit y être. Le jardin illuminé, avec les arbres éclairés etc. Je collectionne ces objets décoratifs depuis longtemps. Évidemment, on ne peut pas tout acheter d’un coup : il faut chiner, fouiller, au gré des voyages, des marchés de Noël et des boutiques que l’on découvre, ça se construit au fil du temps… J’aime tout, en revanche je suis assez stricte sur le code couleur. Pas de multicolore, juste un duo chic blanc et or, ou blanc et argent.
Votre tenue fétiche ?
Pour Noël on se fait beau, c’est tellement rare de s’habiller aujourd’hui. J’aime bien l’idée de marier une belle blouse en soie Saint Laurent à un jean par exemple.



Comment avez-vous appris que le Père Noël n’existait pas ?
Avec ma sœur (Sarah Lavoine Poniatowski) nous étions chez ma grand-mère en Suisse, et au lieu d’aller gentiment nous coucher, nous nous sommes relevées pour espionner. Ma mère et ma grand-mère étaient en train de tout installer. Ce n’était pas un drame, mais on s’est quand même dit que toute cette histoire était louche…
Qu’aimez-vous faire le jour de Noël ?
J’aimerais vous dire que je suis en lâcher-prise mais c’est loin d’être le cas. J’aime que tout soit parfait alors je m’active, je prépare une jolie table, j’avoue que je m’agite pas mal…
Note de l’auteur : Pendant notre interview, nous sommes interrompues par la sonnerie de la porte… C’était justement la livraison de son sapin !
