Depuis les années 60, Gas Bijoux nous régale de créations tantôt classiques, tantôt edgy sans jamais manquer d’inspiration. Un sans-faute dans cet univers versatile qui mérite un coup de projecteur. Plein phare sur une success story à la française comme on les aime.
69, année érotique… et du bijou
Alors que la France se remet doucement de mai 68, un jeune Marseillais arpente les plages de Saint Tropez pour vendre ses toutes premières créations. André Gas est un artiste qui a trouvé dans le bijou sa voie et un mode d’expression qui lui sied. Alors en 1969 pendant que Johnny chante de toutes ses forces « Que je t’aime », il fonde sa marque Gas Bijoux sans savoir qu’elle deviendra sa plus belle histoire de famille.
Famille je vous aime
Marie et Olivier ont rejoint leur père dans cette aventure entrepreneuriale qui va bien au-delà de nos frontières. La fantaisie dans les bijoux a de beaux jours devant elle et Gas l’a bien compris en créant un univers laissé vacant, la fantaisie d’exception. Marseille reste le cœur du réacteur, où l’atelier compte désormais plus de 80 ouvriers qui confectionnent à la main, les bijoux que tout Saint Tropez s’arrache avant de s’installer dans d’autres points de vente. Leur ADN ? Du soleil toute l’année. Gas travaille la couleur comme personne en y ajoutant des plumes et autres gris-gris qui font le sel de ces parures parfois XXL. Toujours dans l’air du temps, sans jamais suivre les modes, leur recette est exceptionnelle et donne du grain à moudre à leurs concurrents. Maxi plumes aux oreilles, gourmettes dorées, stacking à l’infini… Gas se renouvèle sans jamais perdre de vue son identité. Remarquable.