La saison des journées sans fin bat son plein et bien avant les grands départs, on organise méticuleusement ses fins de semaine loin du béton. Parmi les belles ouvertures 2021, deux adresses incarnent l’idéal d’un 48h pour décompresser. Notre première escale ? La Palmeraie, à la Baule.



Un secret bien gardé
C’est une sublime et authentique bâtisse art déco, plantée au milieu de palmiers géants qui viennent narguer les pins maritimes et emblématiques de la carte postale de Loire-Atlantique. Une ancienne pension de famille devenue le repère intimiste et exclusif du quartier le plus chic et résidentiel, à 5 minutes à pieds de la plage et de l’avenue du Général de Gaulle.
Avec qui ? A deux parce en début et hors saison, l’adresse est éminemment romantique. Et avec les enfants au plus fort de l’été parce que la maison est kids friendly avec suites familiales.
Au total, neuf suites seulement… et l’impression de séjourner dans une maison d’hôtes hyper léchée, à l’ambiance mi-Gatsby, mi-retour de voyages. C’est la décoratrice et antiquaire Marie-Christine Mecoen qui signe toute la scénographie comme dans les autres maisons de ce petit groupe hôtelier, privilégiant ici les matières naturelles comme le lin et le bambou, les meubles et objets chinés, les photos de famille… à l’image d’une maison de vacances qui aurait vécu et réuni plusieurs générations. Une maison bourgeoise et bohème, globe-trotteuse et maritime. Comme dans chaque adresse du groupe Millésime, on plonge dans un univers lié à l’histoire des lieux.

En amoureux ? La clé n°6, perchée au dernier étage avec une ambiance bohème, des suspensions spectaculaires en guise de baldaquin, et une baignoire ronde XXL toisant les pins et le toit des belles bauloises.
En famille ? La suite « Les Pins », au premier étage, surplombant l’entrée presque hollywoodienne de l’hôtel. Toute en longueur avec une immense salle de bain, une chambre parentale, et en guise de pièce à vivre celle des enfants face à la terrasse filante où prendre son petit-déjeuner en tutoyant les palmiers.


Une table… peut-être l’une des meilleures de La Baule, et la plus coquette avec sa porcelaine et ses aquarelles élégantes. Iodée aussi, définitivement tournée vers la mer grâce au jeune chef Maxime Bobin, baulois de cœur depuis ses 11 ans, pêcheur de palourdes, assaisonneur de sel et chef-cueilleur à ses heures. Saumon fumé par ses soins, poissons en croûte de sel et salicorne locale viennent porter une cuisine juste et sans lourdeur.
Un rooftop enfin, inédit dans cette station coquette, avec une vue à 360 sur la cime des pins. Quand le soleil se couche, on a vite fait de se hisser sur les canapés suspendus pour picorer des mikados de couteaux et de coquillages, des petits fritures d’éperlans et siroter des margaritas revisitées au gin breton en laissant défiler la bande-son maison.
La Palmeraie, à partir de 180 € la chambre double ce mois de juin.

