Fondatrice de la marque Swildens, cette experte du style, tombée dans la marmite de la mode et de la création (Bonpoint, Merci, Goutal Paris…), a également hérité d’un vrai sens de la famille. Dans le travail, autour du sapin et jusqu’au bout du monde.
Qu’est ce que ça représente, les fêtes de fin d’année, pour toi ?
Je ne suis pas du tout attachée aux dates, je n’aime pas être dans l’obligation, mais j’y participe avec plaisir. Et j’ai un beau-frère très drôle, excellent maître de cérémonie pour le Secret Santa. Pendant longtemps, nous avons privilégié les destinations au soleil jusqu’à ce que le réveil des consciences nous rattrape. Cette année, le scénario sera celui d’il y a quelques années : direction l’Aveyron pour une semaine – nous y avons une maison, mes parents et beaucoup de mes ami(e)s aussi – où les journées sont rythmées par les repas, les balades dans l’Aubrac, loin du bruit et des constructions.

Un souvenir lié à cette période ?
Les vacances de Noël que je passais avec tous mes cousins et cousines dans la maison de famille à Aix-en-Provence, jusqu’à mon adolescence. J’ai une famille très joyeuse, et bien sûr, tout tournait autour des préparatifs de Noël.
Le cadeau que tu aimes faire ?
J’aime offrir des « retours de voyage ». Ceux que j’ai acheté sur place en pensant à la personne à qui je destine cet artisanat. Je pense notamment à ce que je rapporte d’Inde à chaque fois que j’y vais pour Swildens. Ils tissent avec ce qu’ils ont, et cela donne des choses exceptionnelles.
Celui que tu aimerais recevoir ?
Idéalement, un second chat. Un chat de Sibérie, rayé marron… mais comme l’une de mes filles est allergique, ce sera sûrement des toilettes japonaises (rires).
Un réveillon inoubliable ?
Celui que j’ai passé en Inde avec ma famille proche, à Goa. Nous étions une quinzaine, nous avions loué la maison de Jade Jagger – en réalité de sublimes huttes sur la plage. Nous avons passé la soirée sur le toit-terrasse à manger des langoustes fraîchement pêchées, en regardant danser la mer et les palmiers.
La fête idéale ?
Celle que je n’ai jamais organisée pour mes 40 ans et que je ne désespère pas de faire en plein été, moi qui suis de la fin d’année. Ce serait dans notre maison de famille à Aix, avec des buffets de différents pays, des hommes et femmes Tequila (ces personnages équipés d’un pistolet à boisson) et un set de Cut Killer, dont la musique me fait danser jusqu’au bout de la nuit.
Le goût et l’odeur de Noël ?
Le sorbet aux marrons de ma belle-mère, et la bougie Une Forêt d’Or de chez Goutal, ça sent le sapin !


Un voeu sous le sapin justement ?
Qu’on parvienne à rétablir un juste équilibre pour sauvegarder notre planète, à réfléchir de façon moins individuelle. J’ai conscience de travailler dans un domaine qui pollue et à défaut de pouvoir tout faire fabriquer en Europe – même si l’on rapatrie certaines de nos réalisations – j’ai arrêté de travailler avec la Chine pour des raisons éthiques. Je préfère solliciter des ateliers indiens dont je connais les familles, les conditions de travail, et je veille toujours à payer le prix juste pour que ces conditions soient maintenues.
Ton dress code pour le prochain réveillon ?
La robe tout or de ma nouvelle collection, la Candice. Je la décontracte un peu avec une paire de chaussures ou de bottes plus rock.
