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Hydra dans les pas de Marguerite Bartherotte (G.Kero)
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Hydra dans les pas de Marguerite Bartherotte (G.Kero)

  • 23 mai 2021
  • Laurence Gounel
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Jeune maman, la créatrice à succès de G.Kero est allée chercher l’inspiration et le soleil d’Hydra pendant plusieurs semaines entre deux confinements 2020. L’une des plus belles îles du Golfe Saronique, tout proche du Port du Pirée. C’est pourquoi « l’Ile aux chats » est aussi une excellente option pour un long week-end. 

Une crique sur l'île Hydra en Grèce
La devanture d'une boutique sur l'île Hydra en Grèce
Un cheval et des bateaux sur l'île Hydra en Grèce
Photos © Nikos Kopsidas

Comment as-tu découvert cette île ? 

En octobre 2020, grâce à mon Lewis Lazar qui prenait l’habitude d’y passer des mois entiers ! Lewis, c’est l’acolyte de mon compagnon Chris, et ils ont un groupe « Oracle Sisters ». Ils ont dégoté un studio d’enregistrement incroyable là-bas sur la petite île, et j’ai suivi avec Marlow, 16 mois alors.

Quel charme particulier lui trouves-tu ?

C’est une île sans moteurs. Tout se transporte à dos d’âne, même les grandes poutres pour bâtir les maisons… C’est aussi très particulier car il n’y a pas une seule maison qui ne soit pas d’époque, et donc ancienne et belle. C’est préservé à 100%. On rencontre des artistes aussi…

Ta journée-type à Hydra ?

Le matin, on file sur le port pour acheter le poisson directement auprès des bateaux. Ensuite, on passe dans notre boulangerie préférée acheter du bon pain. On traine un peu, croise des amis, s’arrête boire un vrai cappuccino (ils savent le faire, là-bas). Tous les cafés sont alignés autour du quai, on peut observer les pêcheurs qui vendent leurs prises, les chats qui récupèrent les restes, les ânes qui se font charger et qui partent par groupe de cinq sur les hauteurs… Le village est construit comme un amphithéâtre, il faut monter quelques centaines de marches pour mériter la vue. Comme je vous l’ai dit, pas de voiture, pas de scooter, tout à pied ! Avec un bébé dans les bras, c’était épuisant. Alors je m’arrêtais cueillir des oranges pour souffler un peu. Si Chris était en studio, c’est moi qui faisais l’âne ! Bref, pas besoin de bosser les muscles fessiers, c’est une fatalité là bas : on repart avec un beau cul !

Coucher de soleil sur l'île Hydra en Grèce
Photo © Nikos Kopsidas

L’après midi, chacun se repose chez soi. Vers 16 h, on file à la plage, donc on redescend vers le port, puis longe la promenade du littoral qui est très belle, perchée en haut des falaises. On y croise des petites criques de pierre d’où les baigneurs plongent. Pas plus de quatre ou cinq personnes, c’est tout petit. On s’arrête là où admirer le coucher du soleil, dans le premier virage. On observe l’autre pointe de l’île, et les différentes bosses que forment la montagne en face, c’est très très beau. Et en octobre, parfaitement silencieux. Si on peut aller dîner chez Tassula, c’est parfait. Mon resto préféré !

Plutôt hôtel ou maison de vacances ?

Plutôt maison de location, une grande maison rouge de type marocaine, perchée très haut.

Tes adresses incontournables ?

Une table, chez Tassula Taverne : poisson et poulpe fondant sublime, très simple. Tassula est un personnage ultra sociable et amusant, elle crie, cuisine et c’est son mari qui part à la pêche. Alternative, chez Teo. Les concerts à la guitare acoustique, c’est chez lui ! C’est bon, et le service est ultra efficace. Teo court partout pour qu’on n’attende pas. Il y a aussi un poète qui lit ses poésies à la fin du service, il m’a marquée. Les Oracle Sisters ont joué tout le mois là-bas. Ils étaient applaudis très fort par les habitants de l’île et d’autres, venus de partout.

Quelle voyageuse es-tu d’ailleurs ?

Les vacances, c’est l’exploration ! La nouveauté, les sensations, la marche à pied, le hasard, les rencontres. C’est la liberté d’aller où l’on veut quand on veut sans trop s’encombrer de pensées. Je suis une voyageuse-née. Je ne tiens pas en place. C’est toujours moi la première à m’échapper. Au premier café sur le port, je suis partie avec la tasse dans les ruelles…

Le port de pêche de l'île Hydra en Grèce
Photo © Nikos Kopsidas

Un rituel auquel tu ne déroges jamais ?

Me renseigner sur les bonnes adresses pour bien manger, boire de bons cafés mais surtout, je cherche les plus beaux lieux pour me promener. Je m’équipe tout de suite d’une carte pour bien comprendre où je suis et où aller. Je pourrais explorer du matin au soir sans me fatiguer. Quand on s’aventure à l’intérieur de l’île, on découvre de plus en plus de coins perdus aux milieu des oranges et des citrons, puis des chevaux, c’est plein de charme. J’ai passé beaucoup de temps au milieu des arbres pour cueillir des grenades aussi. Bon, j’avais Marlow et la poussette ne monte pas les escaliers, donc je ne l’ai fait que quand je pétais la forme.

Un plat typique ?

Horiatiki ! Partout ! La salade grecque est l’entrée incontournable de la cuisine du pays. On la retrouve sur toutes les tables, toujours avec une fraîcheur absolue. Des tomates gorgées de soleil aux olives noires presque sensuelles, accompagnées de concombre bien frais et plein de jus, sans oublier l’incontournable feta locale… Un délice, même si j’avais des gaz tellement Tassula mettait d’oignons crus !

L’odeur des vacances ?

Celles du basilic et des tomates cerises, celle de l’ail cru écrasé sur le pain croquant. C’est l’odeur du soleil et de mon enfance. Et j’ai retrouvé tout ça, le Péloponnèse est en face d’Hydra ! Hydra, c’est vraiment les olives et les agrumes.

Un coin secret ?

La balade aux chevaux libres. Je montais par les ruelles ombragées et une fois là-haut, j’observais le coucher du soleil. Majestueux, silencieux. Je cueillais quelques fruits, puis je montais encore et encore… jusqu’à croiser les chevaux. On ne les voit pas en bas, au port, ils se déplacent pas aussi bien que les mules ou les ânes avec leurs gros sabots. Puis je redescendais la nuit.

La plus belle plage ?

Celle de Mandraki, car il n’y a pas trop de cailloux. Il y a des pierres partout sur les plages.

Un paysage qui t’as marquée ?

Le Mont Éros, à 590 mètres d’altitude, avec son monastère. Il faut entreprendre la longue ascension le matin, tôt. La vue sur le Péloponnèse et les autres îles est magnifique. Mais c’est sport !

Une plage de l'île Hydra en Grèce
Photo © Nikos Kopsidas

Le meilleur moment de la journée et où ?

Le café du matin. C’est le grand bleu et le soleil est encore doux et le grand bleu ! Là-bas, le réveil est inspirant, ça force l’élan créatif.

Une rencontre que tu as faite ?

Celle des artistes Arturo + Bamboo, un couple de jeunes photographes très fous et inspirés. Stephan Colloredo, un collectionneur austro-grec de vinyles. Il a le plus beau studio de musique de Grèce « Old Carpet factory », où les Oracle ont enregistré ! Un bâtiment sur plusieurs niveaux, avec cuisine, chambres… L’intérieur est très graphique, c’est ancien, et très beau avec ce piano qui surplombe la mer, d’autant plus au coucher du soleil !

Ce dont tu ne peux pas te passer en vacances ?

D’un nouveau gadget, un sac par exemple, qui m’accompagne partout et épouse mon quotidien. Je cherchais une banane avec des jolies couleurs, je ne l’ai pas trouvée. J’ai cherché pendant des heures ! À Hydra, il n y a pas tout, faut pas rêver non plus.

Ton dressing à Hydra ?

Banane, tee-shirt, jupe longue, lunettes, casquette ou chapeau. Tunique de plage légère et couvrante – attention au soleil.

Ton casting idéal de vacances ?

J’aime rencontrer des inconnus, et c’est ce qui s’est passé. Je sortais très peu le soir car je n’avais pas de nounou pour Marlow, mais quand ce fut le cas, j’étais là ! J’ai joué Get Back des Beatles lors d’un concert à la Taverne avec les Oracle, et Arturo + Bamboo ont été d’excellents compagnons de soirée.

Qu’est-ce qui te fera revenir ?

Le « sans moteur », le calme et la vue.

Cela t’a donné envie de découvrir d’autres îles grecques ?

Oui… mais le surf me manque en Grèce !

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