Solaire, un brin excentrique et férue de toute chose mystique, Diane Goldstein crée pour Monoki des kimonos et autres pièces pleine de vie qui dopent les dressings en berne. Retour sur une belle histoire de mode.

Parisienne pure souche, Diane Goldstein cultive néanmoins depuis son plus jeune âge, un goût prononcé pour le voyage et l’aventure. Petite fille, la créatrice avoue avoir souffert du combo jupe plissée-serre-tête. Alors, lorsque l’adolescence frappe à sa porte, Diane s’offre une « rébellion stylistique» qui la conduit aux Puces pour se forger un nouveau look inspiré de l’idole de l’époque, Vanessa Paradis. Un 501 vintage, de grandes chemises d’homme, une ceinture mexicaine, et des boots de folie, Diane s’invente un nouveau look et s’oriente naturellement vers la mode. Après un cursus chez Esmode à Paris, l’étudiante file à Londres pour suivre un master dans la prestigieuse Saint Martins School.
Aux côtés de son mari, Diane Goldstein fonde en 2005 la marque AprilMay qu’elle dirige pendant une dizaine d’année. Cette expérience est sans le savoir un laboratoire expérimental pour Diane qui aime mélanger différents univers et s’en donne à cœur joie.
Monoki, un merveilleux zeste de folie…
Férue de tarot et de toute chose mystique, Diane se lance dans la création d’une ligne de kimonos en 2016 qu’elle baptise Monoki. Le concept ? Sourcer des kimonos de karaté, afin de les faire teindre, délaver puis broder par un artisan de Los Angeles. Tous les kimonos sont ensuite rebrodés à la main avec des fils de couleur, une véritable signature. Enfin, cerise sur le gâteau, chaque pièce est bénie par un shaman à Big Sur en Californie.
La ligne Monoki s’étoffe au gré des envies de Diane qui ne suit ni calendrier, ni collection mais cède à ses pulsions créatives. Après les kimonos, la créatrice s’attaque aux tee-shirts, sweat-shirts, pantalons mais aussi aux robes et aux tuniques avec comme fil rouge, la couleur et les nombreux clins d’œil aux tarots, sa grande passion. Pour compléter ce vestiaire chic, bohème et ultra-joyeux, Diane Goldstein crée une ribambelle de gris-gris où les charms se portent en accumulation au cou et aux poignets.


Monoki, une signature olfactive
Passionnée par l’univers du parfum et de la beauté, Diane Goldstein souhaitait développer une signature olfactive pour Monoki. Avec son enthousiasme légendaire, la créatrice joue les apprentis sorcière pour composer un jus artisanal aux essences d’encens et de Patchouli, ses deux notes de prédilections. A l’arrivée, l’eau de parfum Monoki est une fragrance envoutante totalement au diapason des collections.

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